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Une envie de livres ?

24/07/2010

En vrac (3)



- J'ai croisé dans le métro un heureux propriétaire de chaton. La tête de la bestiole minuscule dépassait à peine du sac. Je me suis retenue pour ne pas gâtouiller ostensiblement devant cette petite boule de poil, alors que je suis quasi indifférente à un bébé. Une souris gaga d'un chaton, ça fiche mal.



- Première fois. S'il est vrai que l'on est jeune tant que l'on a des "premières fois", j'ai donc l'honneur et l'immense avantage de vous prouver ma jeunesse. Cet après-midi, je suis tombée sur un plagiat. Un beau, net et sans rature. Tout au plus trois phrases de différence. Même structure du texte, mêmes idées, mêmes exemples (forcément...). Pas de bol pour l'auteur du plagiat, j'avais terminé cinq secondes auparavant la lecture d'un fabuleux article de 1974 - que je devais lire depuis six bonnes années, vouivouivoui... - et j'enchaîne sur des actes de colloque publié en 2000, dont un chapitre publié par une jeune historienne, et bam, ça me saute aux yeux.
"Pas très original" me dis-je au premier abord.
(...)
"De moins en moins original".
(...)
"Tiens, c'est bizarre, pas la moindre référence à l'article de 1974 de cette autre historienne".
(...)
"Euh, oui, finalement, je crois savoir pourquoi E.D n'est jamais citée... groumph..."

C'est la première fois que cela m'arrive, un tel constat. Je sais que bien tous les historiens ne sont pas des saints, mais ça fait bizarre une pareille première fois. Si on m'avait dit que chez les historiens il y avait non seulement des souris mais aussi des coucous...



- Xénophobie en plein 17e siècle. J'avais un acte royal à relever cette semaine, au programme. Je flairais le truc xénophobe, mais je me disais "Non, c'est encore un sale coup des marchands parisiens, peuvent pas sentir certains marchands d'origine étrangère échappant à la réglementation parisienne, mais le roi a sûrement stoppé net les velléités de nos bons bourgeois parisiens". Que nenni. Bien au contraire. Le roi est allé dans le sens des marchands parisiens. La veine. Enfin pas pour les marchands naturalisés français, qui dans l'affaire ont perdu leur état de marchand privilégié, parce que, vous comprenez, ils étaient d'affreux "étrangers". Leurs lettres de naturalité avaient été délivrées par Henri IV probablement par pur pragmatisme, besoin de marchands, et peu importe qu'ils ne soient pas français. Mais tout d'un coup, sous Louis XIII ils mettaient en péril la nation et l'économie française. La preuve ? C'étaient d'affreux Flamands, Allemands, Suisses. L'ennemi d'hier qui faisaient peur aux petits enfants était le même qu'aujourd'hui, sauf que nos ennemis supposés nous allons les chercher quelques centaines de kilomètres plus loin. Plus ça va, et moins je peux piffrer Louis XIII. Je savais déjà sa goujaterie - qui ferait passer Henri IV pour un enfant de choeur - mais là...
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